Ascension du Besiberri

Youpi, c’est les vacances dans les Pyrénées… l’occasion de prendre un peu d’altitude et pourquoi pas un 3000 mètres ? Direction : le Besiberri ! (à prononcer en espagnol ou en catalan 😉 ).

 

Quelques kilomètres après le tunnel de Vielha, je laisse ma voiture au parking du refuge de conangles.

Dernière vérification du matériel à amener dans le sac et c’est parti.

Après les premiers 500 mètres de dénivelées, je découvre l’Estany Gran.

Estany gran de besiberri

Estany gran de besiberri

Magnifique ! Je n’étais jamais venu dans ce coin d’Espagne et, là, je suis gâté au niveau flore. Je découvre sur quelques mètres : lys martagon, linaigrette, aconit-tue-loup, aconit napel, grassette (en fleur et capsule), arnica des montagne, gentiane ponctuée,…

Grassette en fleur, plante carnivore

Grassette en fleur, plante carnivore

Au dessus du refuge du Besiberri, l’univers minéral commence. Il faut marcher dans les moraines et faire quelque peu l’équilibriste.

Puis, je décide de monter sur la gauche dans une cheminée entre le besiberri intermédiaire et le besiberri sud. Certes, ce n’est pas le chemin « officiel » mais cette montée en escalade facile (2 à 3 maxi) a le mérite de me dérouiller (je me suis levé à 5h30 du mat pour l’occasion). En atteignant la crête, je découvre l’autre versant : époustouflant avec tous ces lacs !

Il me faut ensuite rejoindre le besiberri par sa face nord est. Là encore, il faut poser les mains et sortir le piolet pour traverser un névé.

Besiberri sud vu depuis la crête nord menant au MIG

Besiberri sud vu depuis la crête nord menant au MIG

Au sommet, la vue est splendide sur le Massif de la Maladeta, l’Aneto et le pic de Comaloforno (3033 mètres).

Je prends ensuite la direction du Pic d’Avellaners. Petit détour mais qui a l’avantage d’offrir une vue imprenablesur les 3 besiberris !

Panorama du besiberri nord, du besiberri intermédiaire et du besiberri sud

Panorama sur le besiberri nord, le besiberri intermédiaire et le besiberri sud

Puis, c’est l’heure de la descente. Les premiers éboulis ne sont pas très évidents car ils fondent littéralement sous les pieds.

Quelques glissades contrôlées sur les névés qui restent de l’hiver dernier, traversée des moraines et me voilà de retour dans la vallée. Ici l’eau court et les fleurs ont sorti leurs plus vives couleurs.

Retour à la voiture après 7h30 de marche et des souvenirs inoubliables plein la tête!

Voici, la carte du parcours (sans la variante par la cheminée):

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