Outre les phénomènes volcaniques, il existe de nombreuses curiosités géologiques en Auvergne. Partons à la découverte de quelques unes …
Puy de la Poix (Clermont-Ferrand) : du pétrole en Auvergne
A deux pas des ateliers de l’A.I.A. et du Brézet, se trouve le Puy de la Poix, petit monticule d’origine volcanique, d’où s’écoulent tous les jours quelques litres d’hydrocarbures. Pas assez pour envisager une exploitation mais suffisamment pour que le liquide visqueux ait attiré l’attention des curieux et servi très certainement au calfatage d’embarcations dès l’époque gallo-romaine.
Puy Crouël (Clermont-Ferrand) : Un Puy pas comme les autres
Offrant une vue imprenable sur l’agglomération de Clermont-Ferrand, le Puy Crouël est une petite balade sympa. Datant de 15 millions d’année, cette ancienne cheminée volcanique est constituée de pépérite : roche composée d’éclats de basaltes noirs contenus dans un ciment clair. Ca et là, on peut aussi observer quelques écoulements de bitume.
Les sources de Saladis (Martres de Veyre) : Des geysers au coeur de l’Auvergne
A une centaine de mètre de l’Allier, nous pouvons observer de bien curieux phénomènes. Quelques bulles de CO2 s’échappent et remontent à la surface. Bienvenue aux sources minérales et gazeuses des Saladis ! Riches en sels, le Petit Saladis et le Grand Saladis sont reconnus dès l’époque romaine pour leurs vertus thérapeutiques dans les maladies de peau (eczéma, gâle,…).
Les sources chaudes (Mont Dore) : bains chauds en extérieur
Quoi de mieux qu’un bain chaud après une bonne randonnée ou une journée de raquettes ?
C’est sur la D130 qui relie La Bourboule au Mont Dore que vous trouverez les sources d’eau chaudes. Se garer à proximité d’un ancien panneau « source pétrifiante » et descendre le chemin. Une fois la voie ferrée traversée, remontez légèrement le chemin sur votre droite, avant de plonger main gauche vers la Dordogne.
C’est donc à 2 mètres de la Dordogne que se trouvent ces sources d’eau chaude. Un aménagement
La mine de bitume (Dallet)
Exploitée pendant un siècle et ce, depuis 1884, par la Société des Mines d’Asphaltes et de bitumes du Centre (SMAC), la mine des rois à Dallet a permis l’extraction d’environ 830 000 tonnes de calcaire bitumineux soit à peu près 58 000 tonnes de bitume brut.
Ce bitume servait ensuite à la confection de différents produits.
Ci-dessous, un film retrace l’épopée de l’ancienne mine des Rois de Dallet.
Pour plus d’informations sur la géologie de la mine de Dallet, cliquer ici.
D’autres curiosités géologiques en Auvergne sont à découvrir; suite au prochain numéro…
Vidéo pour apporter quelques explications sur la géologie en France
Sympa, j’avais fait plusieurs de ces sites en fac de géol (Saladis, Crouel et Poix), c’est assez intéressant à voir !